Ce que vivre m'a appris
Éloge de la médiocrité, du politiquement correct et de la bien-pensance
Comment rester humains au 21ème siècle ? A quoi sert la démocratie ? A quoi sert la psychanalyse ? A quoi sert l'École ? Comment fonder une nouvelle morale publique ? La Nature, le Peuple, le Savoir, le Travail... ces concepts
flous ne génèrent-ils pas de nouvelles formes de religiosité ? Quel projet politique pour redonner confiance en la politique ? Sommes-nous à la veille d'un changement de civilisation, ou sommes-nous victimes d'une illusion d'optique, chaque époque ayant connu de profondes mutations ? Ce sont quelques-unes des questions auxquelles Pascal Bouchard a trouvé des éléments de réponse, à force de vivre.
Il définit une nouvelle ambition pour la République : redonner aux citoyens, par des moyens très concrets et sans qu'il soit besoin d'une grande réforme constitutionnelle, de rêver ensemble leur avenir, de s'approprier les mutations en cours, d'imaginer des consensus. Certains pensent que tout consensus est nécessairement « mou ». C'est oublier que les hommes et les femmes sont intelligent.e.s lorsqu'on leur en donne les moyens, que la démocratie, si elle est vivante, n'est jamais médiocre. Quand bien même elle le serait, cette médiocrité serait le prix à payer pour la paix civile, notre bien le plus précieux. Au politique d'éviter autant que faire se peut les tensions, semences des tragédies à venir, et donc de rechercher l'équité qui les prévient, et qui nous laisse espérer que les enfants de nos petits-enfants vivront leur vie.
Puisant dans son expérience et dans sa culture, Pascal Bouchard nous propose un parcours philosophique de façon à inscrire les questions de notre temps dans une perspective anthropologique, mais toujours en termes très simples, puisés dans la vie quotidienne.