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Le 16 avril 1953, un petit groupe de soldats du corps expéditionnaire français en Indochine, prisonniers des forces viêtminhs, atteint le camp 113, dans la haute région du Tonkin. Parmi eux, le sergent Baylé, âgé de vingt-trois ans. Commencent alors neuf mois d’enfer. Écrit voilà vingt ans, ce livre est le récit, sobre et violent, d’une lutte quotidienne contre la mort, qui là-bas emportera près de deux détenus sur trois. À la malnutrition, à la maladie – paludisme, dysenterie, béribéri -, à la saleté immonde, aux corvées et aux punitions qui font du camp 113 un mouroir, s’ajoute une misère morale peut-être pire encore. En effet la rééducation politique est assurée, et de quelle façon, par le Français Georges Boudarel, jeune philosophe communiste entièrement gagné à la cause de ce qui est alors l’ennemi. À ses compatriotes affamés, épuisés, voire moribonds, le commissaire politique Boudarel, adjoint au directeur du camp, prodigue sans relâche la saine doctrine communiste. Dans l’espoir d’une libération pour « bonne conduite », les prisonniers, contraints à l’autocritique et au dénigrement de leur pays, sombrent dans l’hypocrisie, la délation, la haine de soi et des autres, la folie parfois. Pour Claude Baylé, survivant d’une tragédie oubliée ou inconnue de l’opinion, cette blessure à l’âme est irréparable.