«La marquise Casati avait eu des chaussures en diamant,
teint ses cheveux en vert, fréquenté les plus grands
artistes, pris toutes les drogues possibles, organisé des bals
spectaculaires, aimé un boa constrictor, défrayé la chronique
et habité au Ritz... Elle offrait désormais le spectacle terrifiant
d'une reine déchue, d'une femme qui a connu toutes
les splendeurs de ce monde et fini dans la misère. Sa vie
ressemble à un conte de fées qui vire au drame ; née héritière
de l'une des plus grosses fortunes d'Italie, elle mourut
clocharde. C'est peut-être cela qui m'a le plus attirée, le
vertige de la perte. Moi qui suis si raisonnable.»